Impérieux mais indolent,
Tu parcours durement la vie,
Ayant jadis connu l’envie
De rêver, d’un coeur triste et lent.
Mais, comme un lutteur qu’on offense,
Tu repousses d’un brusque élan
Ces noblesses de ton enfance;
Ton oeil est froid et vigilant.
– Puissé-je, mourir en brûlant !
Poème de l’amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles